“Solitaire collectif”, un joli oxymore qui rassemble bien des artistes.
On écrit, on crée, souvent seul, on fait le vide, on se libère de maux en mots, de note en note.
Mais tout cela n’a pas de sens si cela n’est pas partagé, chaque musicien, chaque interprète, arrangeur, régisseur, ajoute son grain de sel, de sable, de folie.
Et voilà que l’histoire la plus personnelle du monde prend des allures de troupe.
Pour ce troisième album, Barnabé s'est entouré d'une dizaine de musiciens exceptionnels et a confié les arrangements et la direction musicale à Line Adam (Les baladins du miroir, Jofroi. )
Dans cet album, donnant la première place aux mots, à la langue française (La langue de mon père ») le trentenaire, solitaire dans l’âme, parle de sa récente paternité (« Je nous aimais bien nous deux », « Peut-être demain ») et de sa foi en l'humanité (« La tour de Babette ») dans un monde parfois inquiétant (« Nuance ») où la seule solution, selon lui, est de penser et faire en sorte que c'était mieux…demain.